"J'étais envahi par la honte, je me sentais sale !"

Association Enfance V(i)olée 86

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Association qui vient en aide aux victimes de viol dans l'enfance, à Poitiers.

Le viol est un crime et les agressions sexuelles sont des délits.

Les conséquences psychologiques, morales et sociales sont telles qu’elles doivent être prises en compte aussitôt. Quelles que soient les circonstances de l’agression, vous n’en êtes pas responsable. N’hésitez-pas à en parler, que vous veniez d’être agressée ou que les faits soient anciens ; vous n’êtes pas coupable ! vous êtes victime.


Pourquoi les victimes de viol ne parlent pas ?

« Parce que les enfants sont vulnérables, sans défense, dépendants et soumis à l’autorité des adultes, il est facile de les manipuler, de les menacer et de les contraindre au mutisme. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils sont une cible privilégiée des prédateurs sexuels ! »

« Si le silence perpétue la honte, la souffrance, il peut aussi être une mesure de protection pour ne pas avoir à affronter le regard des autres. Ou pour protéger les proches de l’horreur qui a été vécue »

« Face à un danger extrême, incompréhensible, notre cortex se déconnecte, explique Muriel Salmona. Ce qui nous permet de survivre entraîne des troubles de la mémoire. Les circuits d’intégration sont interrompus, d’où des amnésies durant des périodes plus ou moins longues (pour 59 % des victimes de violences sexuelles dans l’enfance) ou complètes (pour 38 %). Plus la personne est jeune et plus son agresseur est proche, plus l’amnésie est forte. Ces oublis durent parfois des décennies. »

Source : inceste, viol, protégeons les enfants - psychologies.com

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